Sous le sol des distances, Je dessine ton portrait Mais les mots d’amour Brûlent encore mon âme Je garde en moi-même Le plus grand secret De ne pouvoir te dire Le contenu de mon cœur. On était encore gosse, Sans envie, ni désirs L’on se voyait de loin Aux regards passagers Princesse d’innocence Si jolie, si charmante Mais la flamme pétillait Dans tes grands yeux d’enfant. Tu occupes mon esprit En tout temps en tout lieu, Chaque jour qui se lève Je rêve de te revoir, Sur l’arbre d’à côté J’écris sans cesse ton nom Ne sachant pas trop bien Comment te dire je t’aime. Le dimanche à l’église L’on se regarde à peine, Salut Nana, salut… Rien de plus mais hélas, Pas d’échange de mots Ni de sourires charmants Pris de timidité… Je me sauve de toutes jambes. Comment te griffonner Des mots tendres et doux Le courage me manque Mais non la certitude Je veux faire de toi La reine de mon cœur Pour t’aimer, te chérir A longueur de journée. Des années ont passé Je garde encore en moi Le secret de t’aimer Sans pouvoir te le dire Pourtant mon cœur palpite A la pensée de toi Surveillant ton parcours Comme un ange gardien! A ton retour des vêpres, Je te suis pas à pas ; Un billet dans ma poche Rempli de mots d’amour Te dira certes un jour, Sans crainte, ni peur En quelle grande estime Je te tiens dans mon cœur.