Assise sous le réverbère d’un trottoir Qui l’éclaire avec les rayons de sa pitié, Il tente de réveiller en elle l’espoir Que l’amour n'a pas encore su lui donner.
Les regards extérieurs lui semblent vitaux Lui donnant l'occasion de se sentir fière Car elle sait que tout le fond de son égo Ne lui concèdera jamais ce qu'elle espère.
Une sirène au corps battit avec des pierres Endurcie à cause de la lourde chaleur Procurée par son âme enfouie au cimetière Qui a osé prétendre avoir banni son cœur.
Elle a crée le grand marché de l’amertume Où ses différents êtres échangent leurs idées, A chaque négociation s’épaissit la brume Qui enveloppe le choix de sa destinée.
Elle se convainc de croire en ce qu’elle pense Et délaisse l’arbitraire qu’elle subit, En cherchant simplement à se donner un sens Elle confond « concept » et « principe de vie ».
Sa volonté ne cesse jamais de parler Même lorsque sa propre nature se tait. Cette raison lui procure la faculté De ternir la future innocence de ses traits.
Incapable de donner à l’Homme l’amour Qu’il mérite dans la société du paraître, Elle attend qu’une seconde foi la secourt Et reste une femme heureuse de ne pas l’être.