Les chandelles de ma plume sont éclairs de mes nuits, Parfums fantasques de plaisirs exutoires, Quand la faux de mes jours est le faix de ma vie. Vanité des écrits accaparent mes pensées Pour desseins de gloriole. Et je puise les mots à même l’encrier Dont les musiques éparses s’évadent de la fiole. Mes désirs impudiques s’étalent en soliloques Sur les pages noircies : narcisses ventriloques. Narcolepsie de ma raison Au profit d’inepties et passions : Processus génésiaque d’essence généthliaque. Tout n’est que gargarisme, intellect masturbé Par les fastes dionysiaques. Ma poésie mystique : illusion chimérique, Pour accès au divin en un Cercle Sacré. Je suis un imposteur : impur, Je ne peux impunément y avancer les pieds, Sans à la flamme céleste mon esprit consumer ! Le mensonge est mon ennemi suprême ; Et pourtant, il me dupe, Car sa huppe est un paon facétieux Qui dans l’Erreur me plonge… Je flatte mon orgueil ; A bras ouverts j’accueille mes hautaines prétentions. Glorifier le nombril sous les feux de la rampe : Piètre notoriété et retorses intentions ! Ces vers sont mon cercueil, Et je n’écris pour plaire. De plus, je n’ai que faire Des noirs regards de Nietzsche : Dithyrambe des écueils. Introspection j’exige, Mais cette pulsion m’afflige car… écrivain je reste :