Penchés sur le pupitre, via l’éclat d’une bougie, Les mots s’organisaient dans l’Ombre Créatrice, Vacillants sous la plume en circonlocution... La flamme s’aventurait à saluer les étoiles, Attisée par l’Ether aux spirées sidérales. Le flux respiratoire imposait la clarté D’un silence réfléchi : recueillît l’écrivain Ces fruits mûrs de l’Azur. Les parfums s’épanchaient aux soieries féminines D’un lit à baldaquin où diaphane Aphrodite Enlaçait son Eros : joies lascives de l’Amour… L’opium se consumait à l’absinthe de ce jour ; Son sourire charmeur embrassa le velours. Un baiser fut volé à cette bouche sincère, Au regard adouci. La muse malfaisante à l’image ternie Jouissait par sa présence, bonté d’âme infinie ! Les servitudes sociales d’une populace sévère Rapprochaient ces deux êtres dans l’alcôve des sens, Encens qu'on pourrait croire pervers Quand la raison étroite est porte de conscience.