L’épicurien cyclothyme (nostalgique de l’époque trépassée) ; Le sagittaire schizothyme (frondeur ou rebelle masqué) Dépose une libation au pied de son idole ; Dans la sublimation, il offre son obole. Puis le flamen dialis tend par dessus l’épaule Cette offrande, ce lys, au trône de l’Olympe. Le Cosmos, de l’index, assène les deux jarres Aux humbles protégés, et pèse dans la balance Leurs actions condamnées. Tel sera le destin du centaure mi-humain, Qui de son feu mutable décochera le trait Vers la constellation où rayonne Chiron. Par les foudres de Dhanous, jetées vers Antarès, Le combat sera rude sans le miel de l’Ida, Si Dionysos, perfide, abuse de caresses. Est-ce dans le voyage (spirituel ou terrestre) Que l’aigle impérial construira son image ? Deviendra t’il la cible qu’Eros perce en plein cœur Ou sera t’il victime d’un Hadès de malheur ? L’Orgueil et les Passions déchireront les antres De tous ces satellites, si Hector dans la lutte Ne vient à vaincre Achille. L’Espoir et la Raison seront les pièces maîtresse, Amantes de Patience dont la fille est Sagesse, Si l’homme vers dieu grandit, S’il ouvre les yeux… et rit !