Quand les mots devinrent rêves, Ils s’enfuirent sans trêve Rejoindre à l’horizon, le vol des oiseaux. L’audace ne fut menace, même pour les étourneaux. L’épouvantail en paille, casquette de saison, Tenue bleu de travail, secouait à tous les vents D’éternels vêtements, devenus ces haillons Aux ailes des corbeaux. Envergure des voiles, soliloques en vers Pourvus de nos étoiles. La grève ne fut brève ; sable, mouettes, océan, Algues, vagues et embruns : Innée Fable ; Neptune aux céans ! Sur un fond, une lame musicale. Symphonie, odes et cithares. Est il vraiment si tard pour s’éveiller au bal Où les promises d’un soir, prémisses d’une histoire, S’envolent, nymphes de moires exciter les miroirs : Yeux d’innombrables regards Rivés sur leurs rivages chauds ? Embrasse en eau vive les sirènes Et les chants matinaux. Le Temps ne se dépare des chantres aux oripeaux, Eternels ouvrages, Vieux Grimoire où sommeillent Regrets et retrouvailles, à la lueur des flambeaux. Les rêves respirent les mots... Pégase : va en Paix !