Si me Terre pour vous taire n’est bénéfice en psaumes, Êtes vous tous bien sots de me faire tant souffrir ? Vous reste t’il une once d’intelligence à défaut D’intuition pour comprendre la DEMEURE Dont je suis GENITRICE ? Je vous ai bercé dans mes bras et ainsi me trompez ; En tronçonnant les branches où sied si bien Ce trône que vous faîtes aux égos ! Faibles humains, Gaïa est terrifiée Par vos sombres supplices. Soumettre à la question ; voilà bien tous vos vices ! Les Océans, les Mers, les Continents Et leurs ressources : je vous ai tout donné Comme on approche le sein au Triptyque des Madones. Vos vengeances n’avancent plus qu’en cohortes ; Sacrifiez au veau d’or ! Les marchands ont leur temple… Planète Bleue : on m’appelle ainsi au Royaume du Désir Que l’Homme occupe depuis si peu, Si ma Mémoire est bonne. Vous conquîtes la lune et maîtrisâtes l’atome Jusqu’en ses moindres failles : A défaut de cerveau, le bipède génial créa Hiroshima : Une horreur, une haine molécule/air d’une aire viciée ; Une échelle de Jacob où grimpent les insensés ! On assassine la Mère = matricide à Matrice. La Conscience, égarée sous les strates de l’imbécillité, Attend dans l’ignorance qu’on réserve Aux divins Fils des Dieux une Fin néanderthale. Si Darwin voyait cela, il serait scandalisé… TERRE : A.S.S.E.Z est mon message final. Ouvrez les yeux, aveugles enfantins… J’enterrerai vos os à l’ombre du grand Cimetière !