Les feux de la rampe sont éteints. Le rideau est tombé : Egocentrique destin D’un homme face à lui-même. L’Image figée sur le miroir Illumine ce visage, Tout de Gloire d’une audace révélée. Il sourit et grimace, Tend la main vers la glace, Puis abandonne son masque aux vertiges éthérés. Déjà son image l’interpelle : Parcelles démaquillées L’effaçant de son rôle un moment emprunté. Deux coups à la porte, Qu’accompagne une voix douce, Le réveillent du songe, à travers leurs secousses. « Remettre à demain ce qui fut fait la veille, Toujours se fier aux sens Que les planches émerveillent, Mais tout d’abord… silence ! J’aperçois le sommeil ! »