Espoir réveillé par la clarté du jour Ce qui renaît en moi, dans tout les cœurs jaillit La nuit s’est endormie, laissant place à l’amour Effleurant l’homme, jamais il ne faillit
Enfin la lune a délaissé les regards Le matin peut grandir, doucement vers le soir Les fleurs vont délivrer leur délicieux nectar Et j’irai les cueillir, puis je viendrai m’asseoir
Sur le bord du chemin, juste à côté de toi Et qui sait si l’été régnant sur la nature Propice au romantisme, inexplicable émoi Jettera sur nous deux comme un rayon d’azur
Mais si tu me refuses Je porterai mon cœur comme un sombre fardeau Je ne l’entendrai plus combattre sous ma peau L’espoir qui nous abuse Déchirerait mon âme en dix milles morceaux Et se jouerait de moi devenant mon bourreau