Regarde dans mes yeux, Comme la vie est belle. Un très clair teint bleu, Œillade de polichinelle.
Ma peau sciée par le feu, Aux marques romanichelles, Même charcuté en deux, S’envole la foudre vers le ciel.
J’étais convaincu de tes vœux, Me revoir d’un ton sacrificiel. Libérer mes tripes de ses enjeux; Des maux tordants, assez cruels.
Brûlé, scié et aux adieux, Oublie mon chagrin corporel. Et, Regarde dans mes yeux, Comme la vie est si belle.
Et maintenant, que la douleur passe aux aveux! Voilà déjà que s’acharne mon scalpel. Mes plaies qui soufflent d’un ton capricieux, Des rivières creusées aux sceaux et à la pelle.
Du sangs qui giclent sous ce vent frileux, Des vagues qui montent et qui gèlent. Mon âme qui grimpe à mon destin haineux, Saluant un ange au sommet du gratte-ciel:
«Toi! L’ange de l’autre coté des cieux Qui gratte, et qui gratte le ciel. Regarde dans mes yeux, Maintenant, la vie est si belle!»