J’ai laissé ton souvenir s’égarer Dans l’hémisphère de la plénitude, Mais quand les tourments veulent m’emparer Tu m’emmènes, loin de leurs servitudes.
Viens vers moi, déesse de la beauté, Frôler mes lèvres de ta nudité, Et danser pour distraire mon regard Trop souvent fixé vers l’horizon noir.
Je t’aime nymphomane imaginaire, Quand tu soulages tes maux carnassiers En mordillant dans mon corps sacrifié Sous tes longs massages tentaculaires.-
Par les mains d’Aphrodite crucifié, Enfin j’oublie tout de ce siècle amer Et je m’échoue dans un fauteuil princier Libéré par une muse incendiaire.