Quand mes yeux vaincus fixent le calendrier, Je deviens le guetteur du temps et de l'ennui Ton départ me nargue et fige le sablier. A toujours t'attendre se consume ma vie...
Tu sens ta passion et ton désir qui s'effeuillent Se flétrissant soudain en affection sommaire, Tu nous condamnes, à enfermer dans ton orgueil Les instants amoureux que tu m'avaient offerts.
La solitude pourrait bien te rappeler, Je revivrai nos étreintes dans mon sommeil Ressassant l'érotisme brutal de nos nuits.
De ton refuge tu ne me verras pleurer Et lorsque les larmes se mélangent à la pluie Les quais d'une gare sont plus tristes au soleil.