Calme insulaire à la proue des voiliers, Vers quelles réfringences inconnues Te rends-tu ? Jusqu’au firmament noyé Je cherche ton âme dans l’absolu.
Stance du silence envoutant la lune, A l’évanescence d’un jour de lacunes Chasses-tu les paroles déferlantes Dans l’esprit lassé par les sycophantes ?
Lieu sans arme, loin des sombres visées, De quel phare dois-je te contempler ? Sur quelle digue étendre ma solitude Pour ressentir enfin la plénitude ?-
Aujourd’hui je suis mâché par les dents D’une grotte enfantée par la haine Et rampant dans la suie d’un air absent Je fouille les ossements des fontaines.-
J’implore l’indulgence des lumières D’extraire de ma cervelle le néant Et les plaines radieuses de la terre De me laisser vadrouiller sur leurs flancs.