Une étrange nuit râle à ma fenêtre, Elle m’en veut de ne plus voir ses étoiles : Les âmes brillantes des anciens êtres Qu’elle laisse fièrement percer sa toile.
Aurais-je trahi la vraie poésie Qui vient du cœur et non des synonymes ? J’ai pêché par orgueil, et frénésies De matières m’ont rendu plus infime.
Finalement plus rien n’a d’importance Ni mes sesterces cachés dans les bois Ni les soucis perturbants ma conscience Ni la coupure infectée sur mon doigt.
Réjouis-toi l’ami qui m’a rejeté, Je souffre comme un orphelin moqué Et cherche dans tes propos insensés La part fondée qui me fera changer.