Quels secrets cachent tes jambes engourdies Que tu décroises langoureusement Quand s’approche le facteur étourdi Ou ce vendeur au sourire troublant ?
Dans ton bureau modernisé d’ennui Ton regard découvre un objet phallique Et d’un coup ta cervelle s’envahit D'un fantasme persistant et lubrique :
(Dans une grange hantée par la folie, Sur un autel d’aubépines embelli Tu sers de vierge à des moines scabreux Qui te déflorent en abjurant leurs vœux).-
Dehors un soleil grisant s’épanouit, Le printemps lance les préliminaires, Chaque fibre de ton corps se ravit Des prochains ébats au fond des clairières.
L’heure pointe la fin des songeries Où t’attendent de réelles lubies Et la chaleur monte dans ta poitrine Qui servira ce soir de nougatine.