Le marcheur sensible à la nature exaltée Sur les contrées de l'Elorn trouve la quiétude, Dans l'onde de son courant sonnent l'inquiétude Et l'Euphorie des pêcheurs venus la défier.
On ne comprend le penchant chauvin du breton (Et son estime pour Derrien et Néventer) Qu'en suivant le sillage des passes à poissons Qui déversent tant de splendeurs à sa rivière.
Sous le soleil qui tergiverse dans la brume, Pour brosser les teintes de ses reflets dorés Les métaphores finissent par s’essouffler.
Je l'imagine au crépuscule quand je fume, Rêvant des saumons qui remontent sous la pluie, Annonceurs d'espoir et porteurs de poésie.