Comme elles sont loin ces floraisons du printemps Quand tu rentrais le sourire vers l’horizon. Le cœur porté par de gentilles intentions, Tes rancunes disparaissaient rapidement.
Aujourd’hui, constamment las de l’ingratitude, Soupçonnant sans cesse de mauvaises attitudes, Tes histoires sont d’une tristesse infinie Que tu nous sers au diner comme un tas d’ortie.
Absent ; devant même les appels d’un enfant, Devant les peignoirs nus que je porte pour toi, Qu’as-tu fais de ton romantisme d’autrefois Et de cet humour qui m’a séduit tant d’instants ?-
La nuit, tu rêves de firmes aux murs impeccables Pour faire des trous dans leurs usines de câbles ! Déjà possédé par l’argent du lendemain Dans quel état reviendras-tu ? Si tu reviens…