J'explore encore une nuit sans vergogne Qui déchire mon sommeil à moitié Comme le cauchemar vil d'un ivrogne Par la vie et la terre scandalisé.
Les chants tortueux de l'insomnie s’envolent Et s'infiltrent dans ce vide atrophié Heurtant l'esprit d'une tristesse folle De sentir les heures s'évaporer.
La lune si capricieuse et vicieuse Nous éloigne de nos rêves amoureux Accouchant d'une crainte nébuleuse: "Bientôt" sera t-il de glace ou de feu?
Les grains du sablier sont nos détails Qui s'effondrent dans un gouffre insolent, La clepsydre compte les funérailles, Force le temps dans son agacement.