Promènes-tu souvent les contours magnifiques De ton corps jalousé par les déesses noires Comme une hallucination devant les regards De tes collègues ignorant ton revers cynique ?
Je connais les espaces secrets de ta transe Et les spasmes pénibles de ton caractère. J’ai trouvé sous la douceur de ton apparence L’amertume sans scrupule d’un cœur sévère.
Je plains déjà la bouche mordant l’âpreté Du martyr venu goûter ta peau satinée Pour apaiser ce soir ses appétits lubriques.
A leur tour les rides embrasseront ton visage Et n’affolant plus tous ces clins d’œil satyriques Tu finiras seule barbotant dans ta rage.