Blanche lune se mire au miroir du canal Et les masques serpentent au cœur du dédale Du Palazzio de la mort Et de l'amour.
L'alcool est dans les corps, le sang est au dehors. L'orgie suinte son plein tout au long de la nuit. Les Instruments torturent les cœurs et les chefs. Rires gras Ou perlés corrompent les plafonds. Et d'enfiévrées fumées Forniquent dans les feux.
Il signore Lupo pénètre ce chaos Un vair grouillant de vers, un vers pour revolver Son cœur putréfié de jalousie se meurt Signorina Scimmia doit pourrir en ses bras.
Les veines échauffées se consument de joie Les humains Animaux se pourlèchent leurs crocs Les archets et les Cors raffolent de la chasse Pour un piètre Orphée S'excitent les bacchantes Et les folles fumées Sacrifient à Moloch
Un coup de feu part : Signorina Scimmia est touchée Un coup de feu part Signorina Scimmia ensanglantée Il signore Lupo pleure : un coup de feu est parti Un coup de feu est parti Signorina Scimmia meurt
Le sang ivre délivre un coup de feu est parti les pulsions De ces masques d'humaines qui fondent et qui tombent et Qui révèlent un coup de feu est parti ces faces de Harpies acérées qui réduisent en charpie le seul homme De la pièce dont les cris de souffrance forment un coup De feu est parti l'ode délicate qui charme les oreilles De gouffre de leur dieu de plaisirs et de haine qui Trône un coup de feu est parti sur cette nouvelle et Délicieuse hécatombe
Du Palazzio de l'amor S'éloignent doucement les masques grimaçants Dans le miroir du canal un soleil fort sanglant.