Idiot Toi, qui pensais savoir ce qu'est la souffrance. Toi, qui te félicitais d'être un prétendu martyr. Toi, qui te vantais d'avoir traversé la mort.
Contre toi je convoque De cinglantes sanglances. De douloureuses ires. De meurtriers amors.
Toi- insupportables mimiques pathétiques et babillardes Jérémiades. Eux- des remembrances démembrées déchirent encore leurs Entrailles.
Ignorant qui feint d'être savant J'éventrerai ton esprit enceint de vanité Je déchirerai tes chairs rongées par la pusillanimité Et je plongerai Ta tête d'impudente larve Au cœur des vraies plaies Nimbées du vrai sang D'où s'échappent les vents puants putrides pestilentiels Du plus profond de ta poitrine mise à nue Plonge tes yeux dans le sanglant miroir de la cruauté Plonge tes mains dans les boyaux de l'esprit humain Souille-toi. Et tu connaîtras la pureté.