Brille le soleil d'or sur la vague endormie, Cent mille diamants miroitant sur la mer, La mouette rieuse au matin d'accalmie Volette sur la grève et verse un pleur amer.
Le vieux phare assoupi obscurcit sa lanterne, Un couple d'amoureux se tenant la main Caresse de ses pas le sable fin, si terne, Vers l'horizon ils vont, le cœur sans lendemain.
Solitaire je marche où le rêve s'enflamme, Dans le lointain j'entends d'une sirène un chant, Mélodie envoûtante où chavire mon âme, Quand glisse sur les flots son voile évanescent.
En ces lieux adorés, les charmes de l'enfance M'inondent des douceurs de mon insouciance.
