Les terres brûlées n'exhalaient plus leurs parfums Le fleuve asséché avait aboli le temps Il était l'heure du départ et des chagrins L'espace évaporé avait fuit pénitent
Vint l'instant du silence perceptible Où les soupirs s'évanouissent L'éternité sonne l'irréversible Quand l'espace et le temps s'unissent
Dans l'infernale spirale de l'infini Où régnaient folie, désespoir et amertume Le vide côtoyait le vil esprit banni Mais où sont les vastes étendues sans écumes ?
Spéculant sur l'infâme trahison L'enfer des démones s'enflamme Se refermant sur l'ultime prison Où en pleurs se fêlent les âmes