Du songe, le berceau des rives opalines, Du rêve, le paradis aux mille senteurs, Enivrante oasis de nos âmes câlines, Naissent les jolis vers en ces lieux enchanteurs.
Bien avant l'aurore, messager de la nuit, Les mots tambourinent à la porte d'un poème. Qu'il est doux cet instant, où si loin de l'ennui, Jaillissent les rimes que la pénombre sème.
Charme de l'automne, la nuit a déversé Sur le val assoupi son parfum nacré, Un voile miroitant sur le fleuve endormi.
De l'aube aux douces pâleurs, un poème est né, De cet éden où rêvent le poète aimé, La Seine, de tant de beauté, s'enorgueillit.