Toi,lanterne étoilée de mes pensées nocturnes, Ô, ma muse, Ô, égérie tant aimée des dieux, Enlève la peine en mes rimes taciturnes. Ô, lune argentée , Ô, vagabonde des cieux.
Sur l'océan glisse un linceul immaculé, Soupir d'une triste nuit d'automne sans lune. Astre vénéré, laisse les nuages filer, Ils sont sans âge et vont mourir sur la lagune.
Sur la grève fumante, divine blancheur, Un rayon d'argent en son voile opalescent, Caresse la mer de sa si douce pâleur.
D'un mirage ondoyant sur l'étendue marine, La vague joue de son reflet évanescent. Ô, lune argentée, Ô, vagabonde féline.