Les nervures galbées de la crotte vont poindre En tirant le pourtour de l'orifice anal Et les convois glueux d'immondices se joindre Au remous putrescent du syphon cabinal.
Les pores de la fesse aisément pourront s'oindre Aux gouttes du bourbier mêlées d'un suc rénal Et de sueur aussi, car l'effort n'est pas moindre Pour accomplir sans bruit ce labeur si banal.
Le grondement funeste a cessé ; dans l'étuve On voit gésir épars sur les flancs de la cuve Les restes grumeleux du flatulent carnage :
Et les flaques de pisse et d'étrons les monceaux, Ornés de quelques poils iront avec les eaux Dans le tissu moelleux trouver un sarcophage.