Des silences entrelacés de soupirs De ces corps allongés dans ces herbes folles De ces mots qu’ils n’osent se dire Empruntant leurs gestes pour étioler leur paroles
Je vous parle d’amour au creux de mon fauteuil Attendant que mes rêves puissent y parvenir Je suis pourtant à deux mais si souvent seule Quand l’habitude met un point à nos désirs
Vouloir peut être trahir Cet amour que l’on voulait vrai Pour pouvoir ressentir Encore une fois ce que c’était
Ce premier pas vers l’autre en méconnaissance Du premier regard vers le premier toucher Et d’un mouvement sourd plonger dans l’attirance Penchés comme une branche de peuplier
Je me donne ces mots cette douce écriture Qui touche mon âme tout en les écrivant Pour qu’elle ne puisse ouvrir cette blessure De ne jamais avoir eu d’amant
Et je jette ces phrases au creux de mon fauteuil Attendant que mes songes puissent les y enfuir Je suis maintenant seule, il a lu mon recueil Est partis silencieux et n’a pas su me dire
Aimons nous à nouveau comme des amants libres Je t’aimerai là nos corps entrelacés Pour que tes envies soient miennes que ton corps me désire Penchés comme une branche de peuplier