Ce que tu crois Quand dans un geste tendre tu te poses sur moi M’abreuvant de ton corps semences souveraine Doucement t’approchant me laissant aux aboies De tes caresses ultimes aux tendances extrêmes
Je te prends à présent dans ma bouche câline Ma langue poursuivant les parois de ta chair Jetant ma chevelure sur le bout de ta cime Je vais tu vas je viens, envoyons nous en l’air
L’air de notre passion ou celle d’une chanson Et ces cris qui se perdent mélanges de désirs Qui passe par la gorge chantant à l’unisson Pénétration exquise mélange d’élixir
Étendus sur les draps chiffonnés de nos corps Tu te retournes fier comme un conquistador Et mes seins allaitant ta bouche qui s’endort Me laissant là pensive te donnant quelques tords
Le tord de t’endormir quand je veux te parler Un peu de mes attentes de mes désirs aussi Au creux de ton épaule pouvoir te raconter Mais voilà que tu ronfles comme ce n’est pas permis
Alors je redescends fumer une cigarette Pensive au coin du feu je rêve d’un amant Qui prendrait un peu plus de temps pour me connaître Et avec qui jamais je ne ferai d’enfants
Après quoi je me glisse doucement près de lui Tirant la couverture qu’il avait arraché Me retournant dans un soupir meurtrit Jurant que demain il pourra se branler
Et quand le jour se lève sur ses yeux endormis Déjà au garde à vous voulant me possédé Je me tourne en ronflant me faisant fit de lui Avec un doux sourire que j’arrive a caché
Content de sa nuit et de ses rêves aussi S’étirant ronronnant comme font les matous Il se lève il pète et même il sourit Heureux de ses exploits il se prend pour un loup
Et oui mesdames vous les avez reconnu Ce ne sont que vos maris repus De leur passions quelque peu animalières Qui vous laisse choir dans l’état de fermières
Et si quelques amants prennent parfois leur temps A écouter vos cœurs et vos âmes sensibles Profitez tant et bien de ces précieux instants Moi je préfère dormir et ronfler en dormant.