Mes mains , pauvres mains sans tes mains Séparés du plaisir, et des gestes lointains Mes mains, pauvres mains sans tes mains Ne peuvent retenir ni sable, ni chagrin.
Le temps à défait le sommeil Qui se glissait ton nom, comme un rêve sans fin le temps ne me semble plus rien Pas même le soleil, debout à ma fenêtre.
La vie s'est mise à genoux Une fleur sans racines, et jusqu'à son déclin la vie depuis que tu es loin Est un désert de rue Et un miroir sans teint
Mes mains, pauvres mains sans tes mains Ne m'emmèneront plus, au bord de chaque jour Mes mains, pauvres mains sans tes mains Ne parlent plus, je t'aime elles auront froid toujours.