Je viens de le troubler par ces quelques mots que j'ai prononcé. Il était absolu, il y a peu de temps, le voilà transformé en quelques notes tendres.
Je l'appelle silence mais il n'existait pas, quand le vent d'automne a balayé le bois. Dans ce calme passagé on entendait toutefois, le crissement des feuilles sous le poids de tes pas.
Ce silence tout à coup s'est métamorphosé et tu es apparu et t'es immobilisé. Dans tes yeux la surprise a laissé place au doute quand le mois de novembre a laissé place à août.
Tu as alors ouvert la bouche pour me questionner, mais tu l'as refermée et tu m'as contemplé. Entends-tu le silence?