Les pêcheurs sont-ils d’une autre race ? Ont-ils vraiment une peau lisse à l’effet du soleil qui brûle ? Ont-ils pour besace des sacs taillés dans la peau d’arbre ? Qu’ont-ils qui soit meilleur et pas présent chez ces baleines ?
Ils se lèvent un matin, Bien rompus aux affaires qu’ils comprennent mieux que toi, Ils se lèvent et tiennent le chorus d’une chanson sur les lois Que seuls eux ont les versions inopinées et toujours exactes.
Les pêcheurs s’effrayent-ils de ne pas connaître les baleines ? Ou ne connaissent-ils que trop ces bestioles qui se promènent !
Les pêcheurs sont-ils donc ainsi des âmes ignobles, Qui pour devenir baleines doivent tuer des baleines ! Qu’est ce que c’est que cette forme de sanctification ? Qui sont les prêtres et qui trappe le lieu de la géhenne ? Ils portent sur leurs âmes le lourd fardeau des meurtriers, Qui engagent des soulèvements du peuple en honorant sa fierté. Ils ont dans l’âme le désir du pouvoir qu’ils doivent arracher. Ils ont comme une révélation car le peuple a à nouveau un sauveur !
Clans de Maires, Ca se succède au trône, A la même couleur collée sur l’âme, Au même dessein qui nous affame, Qui nous tue, nous reconstruit et tout recommence ! En attendant une nouvelle génération de vrais pêcheurs.
Clan de pêcheurs ! Ca se succède et ça se déteste ! Se retrouve au crépuscule et ajustent chacun ses armes ! Et toi, moi, on se plie, se range et on se bat pour ce canton. En attendant que vienne le temps de la réconciliation
Puis un autre jour arrive Tout recommence, un autre pêcheur est né ! Il y a toujours moyen de faire des amis du maire des baleines. Et le peuple a de nouveau son Libérateur du canton ! Gare à la guerre des clans !