Si tu restes trop longtemps au soleil N’est-ce pas que tu deviendras un peu plus noir ! Si tu chasses des bestioles aux éventails N’est-ce pas que tu prends la fraîcheur du soir ?
Rouge est ton sang Et quelle est la couleur du sang du peuple ?
S’il n’est pas toi S’il n’est pas moi, S’il n’est pas lui Et qu’il soit nous tous ensemble !
Et qu’il soit trahi Et qu’il y ait complot !
Stop !
Détourner le destin du peuple ! Loin des rangs, la milice regarde la voie lactée !
Se rassembler, lutter ensemble La victoire ne nous aurait pas vraiment échappé !
La mairie et le Maire tiennent sur un trône Un banc, c’est bien mais c’est sans dossier Un banc, c’est bien mais il est trop large !
Jean adore les barres des geôles ! Il aime les cafards qui passent et qui griffent ! Il n’a plus nos regards pointés sur son poing levé Un pilier de soutien est en dessous du trône
Jean observe le silence qui parfois nous trompe Aller voir si rouge est son sang ! Aller savoir s’il perd son froid pour autant ! Aller savoir s’il adore toujours les baleines ! Et reste à savoir s’il est vraiment sous-marin !
Stop !
De quoi parle-t-on ? De l’idée de murs au cramoisie d’une prison, Ou de l’idée d’un grand festin au poisson ? Si jean veut continuer à entonner de vieilles chansons,
A ce jour, il nous fait vivre sa vie au rythme des fractions !
Bravo Jean !
Que c’est beau la prison ! Bravo Paul, Gabriel, Célestin et maçons ! Que le temps et la brillance du soleil jugent vos actions.