J’aime ta colère taciturne Ancrée dans les veines D’une nature Vaine, dis-tu. J’aime l’amertume De tes yeux creux Tes éclairs de bitume Les gouttes de feu dispersées Dans les artères fécondes De l’univers renversé, J’aime les blessures Qui s’écroulent sous les vers De ton odyssée. J’aime ton défi, La terre qui incarcère La nullité. J’aime ton ironie, Ta profusion… Le 06-04-2006