J’écris Comme s’émeuvent les tiges D’un arbre isolé Suspendu au pied D’un mausolée, J’écris des griseries Des amulettes ahuries Imbibé de prestige Et des talismans perdus Dans les faîtes, Je remue le sol plural D’une légende millénaire Je ris pour acclimater les vestiges De mes piètre oraisons J’écris les déconvenues De mes chimères bienvenues Au croisement des pistes stellaires; Quand le vide assaille l’espace La vie perd sa raison Ou consacre son nid En hommage à l’agonie Du poème naissant.