Déconcerté Je déserterai La bastille des mots Où nos rêves inaccessibles Scintillent patiemment Je cajolerai mes plaies Trempées dans la lie Déconcerté De ton sommeil Torturant J’emplis mes trompettes De folies fourbues Que je distribue aux fillettes Aux arrêts des bus, Je dessinerai sur les murettes Les idoles Les chroniques de guérilleros Sans stèle ni coupoles, Je hisse par-dessus le toit Le nom de ta reine Tes prouesses souveraines Je t’écrirai de là-bas Une feuille de condoléances Pour la naissance De ton grabat.