La lune a toujours été le témoin de mes méfaits Bien souvent elle m’a prêté la lumière qu’il me manquait Elle a été la complice de mes nuits de passion Et c’est encore à elle maintenant que je confie mes pulsions
Ce soir, elle est pleine et pâle comme mon visage Ce soir, elle me verra encore ne pas être sage Ton ange va se brûler les ailes et sur son front Vont naître les fortes fièvres du délire et des pulsions
Cette nuit, j’ai des envies puissantes qui me déchirent Qui m’étreignent si fort que je dois les assouvir Je m’étrangle, j’ai le souffle long Encore un peu plus long pour que me reprennent mes pulsions
Je meurs dans des bras un peu chaque nuit Je perds mon être dans les plaisirs fugaces de la vie Pour fuir ce qui me terrifie, ce qui me dévore La plus réelle et douloureuse de mes pulsions La pulsion de mort