Ivre de tes mots, accro à ta peau, Je te cherche chez les autres, En quête de cette délicieuse osmose que s'offrent nos corps jusqu'à l'aube,
Savourant ces moments de délivrance plus qu'il ne me tourmente, Je me remémore sans cesse tes mains brûlantes d'impatiences, Quand toi, tu te délectes de chacune de mes jouissances,
Tel un serpent, tu as mordu dans ma chair, Déposé ton poison dans le creux de mes veines, À présent, tu hantes mes rêves, Mais je continue de garder ce secret, Parce que te perdre serait me perdre,
Hélas, toutes ces étreintes ne durent qu'un temps avant que s'installe l'éternel silence, Et ce malgré l'intensité de nos sentiments, Toi comme moi ne pouvons rompre cette alliance, Car au fond, ça nous plaît plus que ça nous hante.