Sous l'ombrage d'un vieux chêne, Les feuilles emportées par le vent, Refletent les ans emportées par le temps, Auquel la providence nous enchaine,
Les quelques éclats qui pénètre l'arbre centenaire, Met en ma mémoire, mes moments de gloire, Ou revenant de la guerre, en une gare, J'enlaçais ma femme sous une pluie de lumiere,
Les oisillions des nids, qui plient ses bras de bois, Me rappelle mes enfants que j'ai bordé, Dont mon amour ne pourrait etre porté, Par Hercules ou un autre, tant il fait de poids,
Ces racines, qui émerge et plonge sous terre, Me semble être à l'image de ce que je vis, Sous terres, ce que j'étais, à la surface, ce que je suis, Un francais dont les entrailles sont au Caire.