Il courait dans la vaste plaine de l'oubli Effleurant à peine l'herbe majestueuse. Il regardait cette montagne, là, moqueuse Où les gens courent vers une paisible vie.
Cet Apollon des plaines, ce dieu de beauté Etait là, rêvant à cette plaisante vue Lui, courant, libre, il était, dans son coin, perdu Au milieu de ces maudits et malfamés.
Vers le fameux Mur Cyclopéen, il partit, Venant de franchir la rivière au neuf méandres, De son corps on ne put retrouver que des cendres, Il courait vers la vaste plaine de l'oubli.