D'âme à corps
Au grand lecteur de mon moi-secret
Trop brève la vie pour te dispenser de ces vers;
Seul détenteur de la clé de mon coeur-rocher,
Serai-je à la hauteur de tes éclats de lumières ?
Je tombe en amour pour toi
Je succombe à la douceur de ta voix
Mais te fais mal, t'use, te tire dessus
Et t'embrase à chaque riposte incongrue.
Faute à vous inepte société,
Défiant les corps comme le vent défit la forêt
J'exige ta beauté pour t'élever aux yeux de l'Homme,
Mais mon exigence n'est qu'amour déguisé.
Tu me jettes des roses par milliers,
Et n'en remarque que les épines
Je n'ai pas toujours été sage je sais
Te conquérir serait une noble médecine.
Je te regarde mais ne te contemple pas
Mais les ruines de mon âme prônent ton éblouissance
J'ai traversé le désert avant d'arriver sur tes pas,
Je t'admire, tu mènes si bien la cadence.
Tu danses ma tristesse en une cascade de larmes,
Tu brodes ma passion en un frisson voyageur,
Me reposes, me protèges d'armes en lames,
Me portes et me cajoles d'âme à larmes.
Tu transformes par un regard l'amour que je porte à l'humanité
Tu m'abrites quand la plue tombe pour ne pas que je me noie
Je te fais la guerre et te prends pour arme de combat,
Or, je n'ai que tes yeux pour pleurer.
Ma peau est tienne et m'offre une toile à contempler
Je ne me sens plus en cavale
Solitude, je pars en voyage et ne reviendra jamais
Désormais, je t'écrirai sur une noble portée.
Aujourd'hui, je t'honore comme cavalier,
Laisse moi ouvrir le bal à présent
Dansons au rythme de tes émotions
Au nom d'une pure âme de guerrier.
De tous ces mots je m'y perds,
Tu m'attribues ton trône de roi
Et porte mon expérience en solitaire,
Maître de tout contrôle, tu restes silencieusement toi.
Tu me troubles, je tremble
Tu me troubles comme le soleil troublerai temps de pluie
Pourquoi t'ai-je tant maudit ?
J'en tremble encore
Je dors dans tes bras déshabillés sans craindre le martyre
Tu me réchauffes le coeur et apprends à m'écouter,
Tu m'offres la beauté de tes yeux et l'imperfection d'un sourire,
Aujourd'hui est le jour où je t'ai rencontré.
Prenons le large dans la plus belle des caravelles,
Nous sommes des aventuriers de la vie à présent
Souviens-toi que je suis là si tu m'appelles,
Et déplaçons nos montagnes pour y bâtir des volcans.
Batailles de désaccords pour une même destinée,
Je te redécouvre comme les saisons une année après;
Je ne sors plus sans tes graines que je sème
On se doit bien ça quand on s'aime.
Il en est finit de fuir,
Pardonne mon ingratitude et hurle tes désirs,
Il est grand temps pour moi de t'applaudir
Et d'autant te sourire que te chérir.
Il en est finit de fuir,
Je t'aime à n'en plus finir.
Ton âme