Quand tout m'est incontrôlable Je me réfugie dans un monde, Où les songes deviennent fables Et les pensées vagabondes.
Par l'écho d'un silence mélodieux Je cultive l'intemporel et l'éloge, De l'univers changeant les teintes du feux Et dérobant l'aiguille des horloges.
Bien ailleurs le temps abimé, D'un frivole appétit et d'embuches glaçantes; À la belle vérité qui les a emporté, Au sommet des doutes et de l'indifférence.
Trêve de désinvoltures; car Décampe l'amour d'un temps Laissant l'exaltante éternité, S'allier au destin réconfortant.
Quand tout m'est incontrôlable Je parviens à sillonner la tempête, N'ayant rien qui m'accable; j'emporte La rêverie d'être poète.