Cette étreinte, cette flamme qui déchire et qui désarme, Ce violent baiser de désespoir Qui couvre le coeur d'un voile noir, Cette passion meurtrière qui glace le sang, S'empare de nos vies, Cette rage apocalyptique qui, en une seconde, Nous anéantit, Ce lambeau de la mort, créature du néant, Qui viole toute notre âme; Je le sens, prés de moi, qui flotte dans l'air obscur Attentif à chacune de mes angoisses, Prêt à bondir, prêt à jaillir d'un rien. Cauchemar de toutes mes nuits, messager des enfers, Tu viens me voler. Tu viens me voler.... Les larmes qu'il me restait pour te pleurer.