Cette langue Qu’on croyait Perdue Remonte du puits Ponctuée d’extase Nos lèvres mouillées Et peureuses Restent à l’affût Béates mais heureuses
Sa lumière Nous cerne Dans un halo blanc Ses mots acérés Cicatrisent Nos langues
Cette langue Qu’on croyait dans le royaume Des morts A brisé toute forme Et a retrouvé ses mots magiques Ses mots sont des cris d’oiseaux Remplis d’histoires douces