Ses griffes en dent de scie Luisent Et creusent Le sable dans ce désert Où personne ne vient La peur en chant de mort Nous visite Sa langue sauvage et douce Nous sépare de la vie
Il nuit la mort nous guette alerte Et nos langues agitées par le vent Se sont unies Comme des branches Nous sommes forcés D’y résister Quitte à faire le sourd, l’aveugle Pour ne pas crier