Après une longue traversée des siècles Une langue venue d’ailleurs Son bagage à la main Pleure Avec la faim Dans le ventre À trop regarder son visage Blessé de nuit Nous ne la voyons plus... Arrêtons-nous A l’ombre de l’arbre Pendant qu’au loin Le soleil aux ailes de son nez Révèle les contours de ses traits