Oui, je suis comme tu as dit un mélange. Un mélange de silence criant qui centre le cri Du vacarme Et de braises rouges qui maudissent autour D’elles le déploiement du givre. Un feu que les noms ne peuvent contenir. Un feu qui a peur de se perdre.
Oui, je suis comme tu as dit un mélange. Un mélange qui vit sous le ciel du désert. Alors, existe –il un mur fort ? Y a t-il une couleur qui changera La couleur du ciel ? Existe-il une oasis entourée de palmiers ? Une oasis qui pourra souffler violemment sur les sables du désert ? Y a-t-il une autre Meriem qui peut voir de près ce voyageur, cet intrus, ce conquerrant ?
Oui, je suis comme tu as dit un mélange. Alors as-tu autre chose à me dire ? Et que tu peux ajouter à ma valise avant de partir ? Car, moi je partirais, oui, je partirais bien loin d’ici.