O toi que je voyais défaillir En m’écoutant psalmodier mes vers Je te vois consentir A tous les appels chatoyants de la chair. Je te vois prostituer et avilir Ta vie en t’adonnant à toutes les femmes de la terre Et pour tes penchants et désirs, La fantaisie favorise ton élan pervers. O toi que je voyais défaillir En m’écoutant psalmodier mes vers. A tes haltes, il ne faut pas faillir, Ni renoncer à ta volonté de fer. Et de ton âme généreuse, laisse jaillir L’amour passionné de la mer !