Dans un pré isolé tronait un centenaire, Enraciné, si certain que toute vérité N'avait jusqu'à ce jour que pu faire trembler Quelques branches sans vie au destin solitaire.
Ignorant les saisons, s'invitant violemment Pour une danse et un chant aux harmonies fragiles, Le souffle ravageur d'une émotion subtile Qui fait plier les braves et vivre les amants.