Souffle un instant encor, mon âme, et bois, avide, Amarrée à ce havre aux bords de Margeride Nourricière et boisée, les bienfaits que ces lieux Dispensent, aussi doux que le nectar des dieux. Rêve, respire, ris, mais sur la houle verte Il te faudra demain lancer ta barque alerte, Nocher intempérant ; quitter ces yeux rêveurs Et qui sont de céans l’accueil aux voyageurs.