Ô Artense, Arcadie française, toi qui sais Par quels chemins nombreux solitaire je vais, Pardonne à ton enfant de t'avoir délaissée, Qui cherchait réconfort pour son âme agitée, Et partout ne trouva qu'amère illusion. Eh ! La vie n'est qu'un songe, un dangereux poison Dont j'ai vidé la coupe. Étranger sans patrie, Je cherche encor le port où amarrer ma vie.